Orlaïs la plus puissante de Thédas

Orlaïs est connue comme étant la nation humaine la plus puissante de Thédas, les terres d'Orlaïs sont la propriété de l’aristocratie à l'exception de quelques rares parcelles inhabitables.

Val Royeaux abrite une Université réputée dans tout Thédas, l'académie des chevaliers orlésiens, la résidence des Templiers novices et le siège de la Chantrie ainsi que le lieu de résidence de la Divine ☩ l’université et la Chantrie sont en conflit larvé à cause de l’enseignement libéral prodigué par la première à ses élèves qui contredit souvent les préceptes de la seconde. Orlaïs est réputée pour sa culture d'apparat et son extravagance dans la mode et l'architecture.

Femmes et hommes de la noblesse portent des cosmétiques dont les variances indiquent le rang social de son porteur. Les nobles orlésiens portent également des masques très réputés à Thédas; ils sont propres à chaque famille à la manière des "blasons". Plus la famille est haut placée, plus le masque sera ouvragé; à l'inverse, les familles de petite noblesse auront des masque plus simples et bruts. Les serviteurs se doivent également de porter un masque à l'image de la famille qu'ils servent lorsqu'ils sont en public, mais ces derniers sont évidemment beaucoup plus simples et moins ouvragés que ceux de leurs maîtres. Il est d'ailleurs mal vu et considéré comme maladroit pour un noble de se présenter à visage découvert, surtout en présence d'étrangers ou d'un membre du bas peuple. Les symboles familiaux de la noblesse sont connus du peuple orlésien et quiconque tentera de porter le masque d'une famille sans y appartenir court le risque, si découvert, d'une mort rapide.

"Le Jour de l'Eté" est une fête chantriste particulièrement sacrée en Orlaïs. Elle célèbre le début de l'été, un moment de joie et, généralement de mariage. Les filles et les garçons prêts à quitter l'enfance sont habillés de tuniques et de robes blanches. Puis ils rejoignent une grande procession qui passe par la Chantrie locale, où on leur enseigne les responsabilités de l'âge adulte.

LE JEU:

Un vernis d'opulence recouvre Orlaïs, mais l'aristocratie est soumise à un régime social supra-humain appelé "le Jeu". Tandis que les nobles, amis comme ennemis, passent du bon temps dans de gigantesques et richissimes réceptions, les bardes à la solde de ces derniers frappent dans l'ombre. Ils font courir des rumeurs (souvent au grand plaisir de leurs cibles ce qui pourrait sembler paradoxal), volent et assassinent impunément.

Le Jeu est la conséquence de l'abolition d'un système compliqué de titres par l'Empereur Kordillus Drakan I au profit de ceux d'"Empereur", "Lord" et "Lady". Il en résulta une compétition perpétuelle pour l'influence et le prestige social entre les nobles orlésiens. Elle implique évidemment tous ses membres puisque celui ne voulant pas jouer reste malgré lui un "pion" sur l'échiquier de la noblesse. Le seul moyen d'y échapper semble résider dans le fait de rejoindre une organisation empêchant d'hériter telle que la Chantrie, la Garde des ombres, les templiers, ou le Cercle des mages.

Ses buts sont le prestige personnel, la réputation et le clientélisme, et ses "règles" les suivantes : "tout est permis aussi longtemps que le joueur n'est pas attrapé". Le succès s'obtient par une surenchère sociale, dans laquelle les rumeurs, les scandales, les sous-entendus, la corruption et la conspiration sont utilisées pour écraser les joueurs les moins aguerris. Lorsque les moyens "pacifiques" ne suffisent pas, il n'est pas rare que les nobles emploient des assassins.

La musique, les masques, le maquillage et la danse sont les pierres angulaires de la noble société orlésienne; aussi les bals masqués deviennent-ils naturellement les champs de bataille du Jeu. Ennemis et alliés sont donc traditionnellement conviés à de tels événements.

LA NOBLESSE ORLÉSIENNE:

Orlaïs compte bon nombre de nobles se partageant l'ensemble de son territoire. Les quatre plus grandes familles ducales sont celles de Ghislain, de Combrelande, de Val Firmin et de Jader; mais on en compte encore bon nombre de plus modestes.

Tout jeune noble orlésien qui en a les moyens est amené à passer quelques années à l’université de Val Royeaux. La noblesse orlésienne voue un culte immodéré aux apparences et ses membres (hommes et femmes) utilisent divers artifices tels que maquillages, masques et tenues hors de prix pour indiquer leur rang en public. Les masques orlésiens sont héréditaires et identifient la famille qui les possède aussi sûrement qu’un blason. Les aristocrates se jalousent entre eux et aucune de leurs relation n’est véritablement franche. C'est une société vicieuse et marquée par la flagornerie qui envie aux puissants. Les bardes divertissent souvent les nobles dans leurs Cours malgré leur rôle d'espions, de saboteurs et d'assassins pour leurs employeurs (généralement d'autres nobles). Leurs hôtes accueillent ces artistes en toute connaissance de ce qu'ils pourraient être, le frisson de déjouer un espion est une perspective à laquelle l'aristocratie orlésienne peut difficilement résister.
Tous les orlésiens peuvent décider de rejoindre l'une des guildes ou organisations de Thédas.




Rangs masculins:  

-Empereur
-Prince
-Grand-Duc
-Duc
-Marquis
-Comte
-Baron
-Seigneur
-Chevalier

Rangs féminins

-Impératrice
-Princesse
-Grande-Duchesse
-Duchesse
-Marquise
-Comtesse
-Baronne
-Dame

Si le duché de Combrelande est réputé pour son architecture de pierre sombre tout à fait particulière, il est aussi connu pour l’austérité et la rigidité de sa famille régnante. La maison de Combrelande trouverait ses origines dans l’Empire tévintide, mais ils se gardent bien de l’évoquer suite aux conflits entre ces deux grandes nations. Ils ne souhaitent aucunement s'attirer les foudres de la nouvelle Impératrice. Le prestige de leur nom s'est fait grâce aux mines de métaux qui se trouvent sur leurs terres. Ils sont ainsi les principaux fournisseurs de fers et d'acier dans tout l'Empire Orlésien. Ils possèdent également une petite flotte armée ainsi que des marins puisqu'ils sont le deuxième rempart de défense contre une invasion par la mer après Jader.

Cela ne fait que quelques mois que le vieux Duc Maric, âgé de près de 80 ans, a abdiqué en faveur de son fils aîné qui vient tout juste de prendre épouse. Les hommes de cette famille sont connus pour leur caractère sombre et secret mais aussi pour leur grande sévérité. Le bruit court qu'il y aurait eu plusieurs mages apostats dans leurs rangs. Rumeur fondée ou non ? Nul ne saurait le dire.

Le duché de Ghislain est connu à travers tout Orlaïs mais aussi ailleurs en Thédas pour être l'un des plus puissants de l'Empire orlésien. En effet, la tradition militaire de ce duché est ancrée dans les coutumes de ses habitants, du plus simples roturiers à la famille ducale. Depuis des générations, il est d'usage que le premier né de chaque famille rentre dans les ordres militaires. Les nobles rejoignent donc les très célèbres chevaliers orlésiens tandis que les hommes de familles du commun intègrent les rangs de l'armée régulière. Et si la tradition ne convient pas à tout le monde, elle est néanmoins très respectée. Il est de coutume de dire que c'est Ghislain qui protège les frontières nord de l'Empire et à raison, puisque le duché côtoie le petit Royaume de Neverra mais est aussi limitrophe des Anderfels. Et tout le monde sait à quel point les relations entre Neverra et Orlaïs sont tendues et que cette région est sous pression constante.  

Duché très pieu, ils entretiennent aussi une relation privilégiée avec la Chantrie depuis des années suite à une vague d'immigration importante des Anderfels à cause d'une famine. Bon nombre d'anders on alors trouvé refuge à Ghislain et se sont totalement fondus à la population locale si bien qu'il ne reste que les archives de cette période pour attester des origines anders de certains des habitants.

Enfin, la dernière marque de puissance de ce duché provient des champs de Ghislain, vaste étendue fertile, la seule du duché d'ailleurs, qui permet de nourrir tout le fief et d'exporter vers Val Royeaux les surplus une fois les greniers remplis.

La famille de Jader est l’une des plus anciennes de l’Empire orlésien. Elle a établi sa fortune et sa renommée grâce au commerce maritime mais aussi par la construction de navires marchands ainsi que de vaisseaux de guerres solides et puissants. En effet, en cas d’attaque par la mer, la ville est le premier rempart pour protéger Orlaïs – et notamment Val Royeaux – de l’invasion. Sa flotte est donc la plus développée de tout l'Empire, et les marins qui la composent, les plus compétents. Beaucoup de rumeurs courent au sujet de pirates qui se cacheraient dans le port, volant quelques cargaisons et les revendant aux plus offrants. La Duchesse Emmelia lutte constamment contre cette vermine qui nuit à son commerce. Un commerce d’autant plus important que la survie de la ville et de ses habitants en dépend. En effet, les terres de Jader ne sont que peu propice à l’agriculture. Ils dépendent donc entièrement de l’arrivée de céréales, de grains, et d’autres denrées qui proviennent des régions alentours.

La famille ducale reste cependant l'une des plus riches et des plus prospères d'Orlaïs. Elle n'hésite pas à jouer de son rôle plus qu'important auprès des autres familles pour étendre son influence. Cela fait deux ans que le Duc est mort et c'est donc son épouse : Emmelia qui est devenu chef de famille. Elle prépare son fils à la succession et tente de maintenir l'ordre sur ses terres avec un certain succès.

Grenier d'Orlaïs, Val Firmin n'est pas le Duché le plus puissant ni plus réputé mais bel et bien le plus important. Si les champs de Ghislain permettent de nourrir une partie de Val Royeaux, ce sont les productions de Val Firmin qui permettent de nourrir l'Empire. Des champs à perte de vue, des exploitations agricoles qui emploient souvent des familles entières, c'est ce qui caractérise le plus ce petit duché à l'origine modeste. Avec le temps et le commerce, il s'est peu à peu enrichi pour atteindre la place qu'il occupe actuellement dans l'économie orlésienne.

Val Firmin est aussi connu à travers Thédas pour ses habitants particulièrement superstitieux et majoritairement anti-mages à cause de la proximité de la Tour du Cercle. Une grande partie des templiers d'Orlaïs sont Firmins. En revanche, la région dispose d'un corps armé très limité. Les bigots Firmins font souvent l'objet de blagues et de moqueries à travers tout l'Empire, même si la majorité des orlésiens ne sont pas loin de penser comme eux, à la différence près que ce n'est pas eux qui nourrissent le Cercle.

La troisième source de renommée de duché vient de la triste réputation de son Duc d'être un coureur de jupons et ce ne sont sûrement ses six enfants bâtards qui pourront contredire les mauvaises langues. C'est une source de conflit permanent au sein du couple ducal : la duchesse refuse obstinément que son mari ne reconnaisse le moindre de ses enfants nés hors-mariage de crainte de voir l'un deux réclamer la succession à la tête du duché, crainte qui n'est d'ailleurs pas si infondée…

Les Valmond sont les descendants directs de Kordillus Drakan I, le fondateur de l'Empire orlésien. Ils règnent sans partage depuis des siècles et font partie de la noblesse la plus ancienne et la plus illustre d'Orlaïs. La famille impériale trouve ses quartiers dans la capitale : Val Royeaux. Une ville centrale et riche où toutes les décisions politiques importantes sont prises. Val Royeaux dépend beaucoup des duchés alentours à la fois pour la défense militaire mais aussi pour l'approvisionnement en autres denrées telles que les céréales. Mais la capitale est aussi le chef-lieu de la Divine Justinia et des Templiers, ce qui en fait un lieu de pèlerinage central pour tous les adeptes de la Chantrie Andrastrienne. Les membres de la famille impériale sont connus pour leur grande rigueur politique mais aussi pour manier l'art du Jeu à la perfection. Une nécessité dans le monde qui est le leur, surtout lorsqu'on dirige un Empire où la majorité de la noblesse cherche à obtenir plus de pouvoirs à vos dépends.

Cela fait à peine quelques jour que l’Empereur Jagan de Valmond a trépassé, laissant à son unique fille Celevina les rênes d’un vaste Empire déchiré par les querelles incessantes entre nobles. La nouvelle impératrice est encore bien jeune et bien naïve, aussi c’est son oncle Sebastian de Montmargue qui tente de la conseiller mais aussi de lui apporter son soutien dans les épreuves à venir. Et seul Andrasté sait qu'elles seront nombreuses.